Bonjour à tous,
Et je n'oublie pas dans ce salut amical, les trois amis qui participaient en début de ce post vivants sur terre et qui ont depuis passés la barrière des esprits, mais toujours bien vivant avec nous, comme en témoigne encore le dynamisme de leur écrit.
Pour répondre à Doudou sur les bienfaits de la souffrance, je dirait qu'il faut l'avoir vécue pour la comprendre. C'est vrai qu'une vie idéal, sans problème faite de succès et de réussites aurait tendance à nous faire oublier Dieu. Car a la moindre douleur, au moindre malheur, l'homme le plus impie ira se réfugier dans une prière à Dieu.
Je suis dans la douleur physique depuis novembre 2013, suite à un cancer que je soigne toujours et pas une heure de la journée depuis sans souffrance.
À un tel point que hier soir, j'ai cru que Dieu ne m'aimait plus. Dans le doute, j'ai pris ma bible, avec laquelle, j'ai communiqué avec lui plus de 10 ans en lui posant des questions et en ouvrant celle-ci, là ou il voulait bien que je lise la réponse. Je lui posai la question, avant de m'endormir: " Mon Dieu répond moi, t'ai-je offensé, m'aimes tu toujours ? Et ouvrant, comme je l'avais fait tant de foi, la bible avec la certitude d'obtenir la bonne réponse, je tombai sur l'épître de Jean : le disciple que Jésus aimait. La réponse était claire pour moi et cet amour déclaré avec tant de spontanéité me rassura. Ce n'est que le lendemain que je compris un peu à quoi me servait toute cette douleur, toute cette souffrance que j'endure encore ce soir en vous écrivant. Je partai au cinéma ce soir voire ce film sur ces émigrants qui tombèrent dans ces cités ou règne la drogue. En fait de quoi j'avait le droit de me plaindre: j'habite au pays du soleil, j'ai tout de ce qu'un cadre peut rêver, marié depuis 35 ans, belle famille, amis fidèles, jolie maison avec piscine et vue sur la Saint Baume. Tout pour oublier Dieu et le but de la vie que je cherche toujours, voici le lien avec ce spot. Alors cette souffrance me rappelle l'essentiel, ne jamais oublier de se poser des questions, ne jamais oublier que Dieu est prêt de nous si nous l'appelons, ne pas oublier que ceux qui souffrent apprennent la valeur de la vie: perd la vue et tu béniras la moindre ombre, perd les jambes et de pouvoir recourir dans les herbes te paraitera comme un grans bonheur, la fain qui tortura ton ventre, te fera aimait la moindre obole, perd un aimé et tu voudras demander à Dieu.
Et le bonheur alors, le vrai, s'apprécie après la douleur qui révèle la sereinité. Voilà pour vivre tout cela, il faut un corp, il faut une vie sur cette terre, qui nous prépare au paradi avec certitude, ou nous retrouveront tous nos amis, tous nos aimés.
Amicalement,
Xavier
